Lorsque l’on souhaite remplacer une dent manquante, on pense souvent à l’implant dentaire. Soin moderne et optimal, cette solution est très bien maitrisée de nos jours et offre des résultats bluffants. Dans ce guide, vous trouverez tout ce dont vous devez connaître avant la pose de votre implant, son déroulement et les précautions à prendre. Même minimes, nous évoquerons les risques et les complications possibles suite à cet acte dentaire. Pour avoir plus d’informations concernant votre cas, prenez rendez-vous avec un de nos spécialistes pour discuter de toutes les options qui s’offrent à vous.
Sommaire
- 1. Qu’est-ce qu’un implant dentaire ?
- 2. Quel spécialiste consulter pour la pose d’un implant dentaire ?
- 3. Le déroulement de la pose de l’implant dentaire
- a. Les soins préopératoires
- b. La pose de l’implant
- c. Conseils post chirurgie implantaire
- d. L’ostéointégration
- e. L’étape prothétique
- 4. Les contre-indications à la pose d’implant dentaire
- a. Les contre-indications absolues
- b. Les contre-indications relatives
- c. Les contre-indications locales
- 5. Quels sont les risques et les possibles complications ?
- 6. Est-ce douloureux de se faire poser un implant dentaire
- 7. Le prix et le remboursement d’un implant dentaire en Belgique
1. Qu’est-ce qu’un implant dentaire ?
Avant toute chose, faisons la différence entre les deux composantes principales qui constituent les dents naturelles :
- La couronne, c’est la partie visible de la dent qui se voit lorsqu’on sourit ;
- La racine, c’est la partie invisible de la dent qui se situe sous la gencive, à l’intérieur de l’os alvéolaire ;
Lorsqu’une dent est manquante, il n’y a ni la couronne ni la racine.
L’implant dentaire est un dispositif qui va venir jouer le rôle d’une racine artificielle en remplaçant la racine manquante d’une dent naturelle. Sous forme d’une petite vis, il est généralement fabriqué en titane ou en zircone, deux matériaux compatibles avec l’os dentaire. Inséré dans l’os de la mâchoire, l’implant dentaire va permettre à la couronne de se positionnée dessus. Il faut bien faire attention, un implant dentaire n’est pas une prothèse, c’est juste le point d’ancrage à une prothèse fixe : une couronne ou un bridge, ou à une prothèse amovible comme l’appareil dentaire.
Ce dispositif dentaire présente de nombreux avantages et peut être mis en place aussi bien sur la mâchoire supérieure que sur la mâchoire inférieure. Il peut aussi être unitaire ou concerner tout un groupe de dents.
Outre l’aspect esthétique et le confort, poser un implant dentaire permet de retrouver des capacités de mastication correctes tout en évitant le déplacement ou le su relèvement des dents adjacentes.

2. Quel spécialiste consulter pour la pose d’un implant dentaire ?
Tous les professionnels des soins dentaires ne peuvent pas réaliser la pose d’implants. Ceux qui sont concernés et habilités à cette technique sont les chirurgiens-dentistes, les stomatologues et les parodontologues. Ce sont tous des médecins formés à l’implantologie, branche de la médecine dentaire dédiée à cette pratique. Ils pratiquent l’implantologie au quotidien et offrent aux patients de solides garanties à la clé. Le patient bénéficie donc d’un cadre sécurisé et optimal pour son intervention.
Ces experts, formés à cette spécialité, effectuent plusieurs missions au quotidien :
- La réalisation d’un diagnostic sous forme d’examen clinique pour définir les besoins du patient ;
- La mise en place de la méthode d’implantation la plus adéquate à la situation dentaire du patient ;
- La préparation de l’intervention orale ;
- L’intervention chirurgicale et la pose de l’implant ;
- Le suivi post-opératoire du patient ;
Pour parvenir à cette profession, le parcours est long, car il demande une spécialisation et des études complémentaires en plus de la formation au métier de chirurgien-dentiste qui elle-même dure 6 ans !

3. Le déroulement de la pose de l’implant dentaire
Poser un implant est une intervention courante à la NMClinic, cabinet dentaire à proximité de Molenbeek. Il se déroule suivant un protocole bien clair :
a. Les soins préopératoires
La pose d’implant dentaire ne s’improvise pas, avant toute intervention, un examen clinique complet (radio, scanner, empreintes numériques) doit être réalisé pour connaître le positionnement des dents, l’occlusion de la mâchoire et l’esthétique du sourire. Le spécialise en implantologie doit s’assurer avant tout que la masse osseuse au niveau de la mâchoire est suffisante et de bonne qualité. Il détermine également le volume exact nécessaire en hauteur et en largeur pour fixer l’implant. Cette évaluation rigoureuse de la condition buccodentaire du patient permet l’élaboration d’un plan de traitement précis et personnalisé.
Il s’occupe ensuite de soigner les dents et les gencives qui peuvent être potentiellement infectés. L’objectif est de réaliser la pose d’implant dans un milieu buccal parfaitement sain.
Cette consultation préopératoire a aussi pour but de déterminer le plan chirurgical et les différentes options concernant l’anesthésie.
b. La pose de l’implant
Cette étape se déroule sous anesthésie locale dans un environnement totalement stérile. Vous pouvez demander une sédation, c’est-à-dire l’administration d’un médicament servant à vous calmer en cas de stress intense.
Après l’anesthésie locale, le praticien réalise la pose de l’implant qui se fait en plusieurs étapes :
- L’incision de la gencive à l’endroit où l’implant sera mis en place ;
- L’ouverture réalisée à l’intérieur de l’os alvéolaire pour y placer la racine artificielle tout en évitant de toucher les sinus maxillaires et certains nerfs. Cette étape est réalisée à l’aide d’un forêt chirurgical et le patient ressent une simple sensation de vibration ;
- Le vissage dans l’os de l’implant jusqu’à ce dernier se trouve à son même niveau. A ce stade, le chirurgien-dentiste peut soit poser une vis de couverture et suturer la gencive rendant l’implant entièrement protégé, soit poser un pilier de cicatrisation. Il est aussi possible de poser une prothèse provisoire sur la racine pour des raisons esthétiques.
c. Conseils post chirurgie implantaire
Suite à la pose d’implants dentaires, certaines précautions doivent être prises pour garantir et assurer le succès de l’intervention. Les chirurgiens dentaires de notre clinique dentaire à Koekelberg vous délivrent leurs conseils et recommandations :
- Arrêter totalement de fumer pendant la période de cicatrisation
- S’abstenir de boire de l’alcool durant au moins 2 jours après l’intervention chirurgicale
- Ne pas manger jusqu’à ce que les effets de l’anesthésie locale se dissipent pour éviter les brûlures ou les morsures des lèvres, des joues ou de la langue
- Ne pas perturber le site opératoire en le touchant avec la langue, les lèvres, les doigts ou tout autre objet ;
- Renoncer à la pratique d’activités sportives et physiques intenses pendant au moins 3 jours après l’intervention chirurgicale pour prévenir les saignements et le gonflement
- Eviter de se brosser les dents au niveau du site opératoire ;
- Se retenir de rincer ou de cracher vigoureusement durant les premières 24 heures qui suivent l’intervention chirurgicale
- Maintenir une bonne hygiène bucco-dentaire et contrôler la plaque dentaire en se rinçant la bouche 2 à 3 fois par jour (après les premières 24 heures) avec le bain de bouche antiseptique recommandé, et cela, jusqu’à la prochaine visite lorsque les points de suture sont retirés
- Utiliser un bain de bouche à base de chlorhexidine à 0,12 % 3 fois par jour pendant 2 semaines après l’intervention chirurgicale. Toujours à faire après les premières 24 heures.
d. L’ostéointégration
Suite à la pose de l’implant, vient une étape essentielle, l’ostéointégration, phase de cicatrisation qui peut durer entre 3 à 6 mois selon le patient. Elle permet à l’implant de bien adhérer à la structure osseuse de la mâchoire et à devenir aussi stable qu’une racine naturelle. L’os va en effet se régénérer et se souder à la surface en titane constituant une base fixe et solide pour supporter la prothèse.
Il est primordial de respecter quelques consignes pour favoriser cette cicatrisation et éviter tout risque d’échec implantaire.
L’hygiène bucco-dentaire pendant toute cette période joue un rôle primordial dans le succès de l’opération. Il est également recommandé d’utiliser un bain de bouche et une brosse à dents à poils souples.
e. L’étape prothétique
Une fois que la cicatrisation a bien eu lieu, il faut mettre en place le pilier implantaire qui va relier l’implant et la prothèse définitive (couronne ou bridge).
Si au moment de la pose de l’implant :
- Une vis de couverture a été posée, une nouvelle petite incision est nécessaire pour l’enlever, dégager la tête de l’implant et mettre le pilier définitif.
- Un pilier de cicatrisation a été mis en place, il n’est pas nécessaire d’inciser à nouveau. Il suffit juste de le retirer et de mettre le pilier définitif.
La prothèse définitive sera vissée sur l’ensemble : racine et pilier. Fabriquées sur mesure au laboratoire à partir d’empreintes préalablement prises, ces prothèses sont parfaitement assorties à vos dents naturelles pour être totalement imperceptibles.
Des visites de suivi sont prévues durant l’année qui suit la pose de l’implant pour s’assurer de leur bonne intégration et fonctionnement de l’ensemble.

4. Les contre-indications à la pose d’implant dentaire
S’il vous manque une ou plusieurs dents, l’implant dentaire est très souvent la meilleure solution. Mais avant d’entamer quoi que ce soit, il faut savoir que c’est un dispositif qui ne correspond pas à tout le monde. Vérifiez tout d’abord que vous ne faites pas partie des personnes possédant les contre-indications suivantes :
a. Les contre-indications absolues
Elles concernent les situations où la pose de l’implant dentaire ne sera, en aucun cas, permise :
- Les personnes de moins de 18 ans dont la puberté est toujours en cours. Même si la perte d’une dent peut arriver à tout âge, il est fortement déconseillé de réaliser un implant sur un jeune patient en raison de sa constante croissance, incluant les os du visage et de la mâchoire. En effet, les dents se déplacent avec l’os en croissance et s’adaptent au mouvement. Si l’implant venait à être mis, il n’aurait pas cette capacité à se déplacer. Une fois posé, il restera immobile pendant toute sa durée de vie.
- Les personnes atteintes de maladies cardiaques touchant les valves, ayant subi un infarctus récemment, souffrant d’insuffisances cardiaques sévères, atteintes de cancer ou encore séropositives.
b. Les contre-indications relatives
Pour ces personnes, la pose des implants se fera au cas par cas, avec la plus grande prudence. Il est possible de procéder à cet acte, uniquement après avoir réglé le problème dont souffre le patient. On cite :
- Les diabétiques qui sont plus susceptibles de développer des infections pendant le processus de cicatrisation et d’ostéointégration. Ils ont également un risque plus élevé de rejet.
- La toxicomanie et l’alcoolisme empêchent la bonne cicatrisation de l’ensemble.
- Un tabagisme important, en effet le tabac est considéré comme étant un facteur d’échec implantaire.
- Certaines maladies auto-immunes qui nécessitent l’administration de corticoïdes entrainant une altération de la cicatrisation et une augmentation du risque infectieux postopératoire. Des perturbations au niveau du métabolisme osseux, on était largement relevées.
- En cas de grossesse, il est préférable de reporter les soins non-urgents après l’accouchement.
c. Les contre-indications locales
Les personnes qui appartiennent aux cas suivants disposent de problèmes au niveau buccal qui ne leur empêchent pas d’avoir recours aux implants dentaires, mais dont la pose devra se faire avec prudence et seulement après avoir pris quelques précautions :
- Une quantité d’os insuffisante que ce soit en hauteur ou en épaisseur. Avant de pouvoir faire quoi que ce soit, la solution est de reconstituer l’os du patient avec ses propres cellules souche via une greffe osseuse.
- Certaines maladies de la muqueuse de la bouche.
- Certaines maladies parodontales comme le déchaussement dentaire. Il faut assainir les gencives et stabiliser la pathologie avant.
- Un bruxisme sévère
- La présence de poches ou kystes au niveau des dents avoisinantes.
- Une mauvaise hygiène bucco-dentaire
Notez que cette énumération n’est pas exhaustive et que les contre-indications restent à l’entière appréciation de votre chirurgien-dentiste qui aura examiné et analysé l’état de vos dents et gencives.
5. Quels sont les risques et les possibles complications ?
La pose d’un ou plusieurs implants dentaires comporte des risques comme toute intervention dentaire, médicale et chirurgicale où le risque zéro n’existe pas. Dans la très grande majorité des cas, la mise en place d’implants n’entraîne aucune complication. Un chirurgien dentaire professionnel et expérimenté prendra toutes les précautions nécessaires et vérifiera que son patient ne présente aucune contre-indication. Bien que les risques soient rares, voici un aperçu des complications possibles :
L’infection de l’implant dentaire
L’infection de l’implant dentaire appelé aussi ostéite péri-implantaire est la complication la plus commune. Elle est généralement la conséquence d’une mauvaise hygiène bucco-dentaire du patient. Si ce dernier ne se brosse pas les dents quotidiennement et n’utilise pas de fil dentaire, les risques d’infection augmentent et l’échec de l’intégration de l’implant avec. Il est primordial de suivre les conseils post-opératoires de votre médecin. Si vous êtes fumeur, vous devez être encore plus vigilant. Dans notre clinique dentaire à Koekelberg, nous mettons tout en œuvre pour réduire toute infection en administrant systématiquement à nos patients un traitement antibiotique.
Le rejet de l’implant dentaire
Le rejet de l’implant dentaire par le corps est très rare, mais il peut arriver. Il faut savoir qu’un implant est fabriqué à partir de titane, métal biocompatible et toléré par l’organisme qui ne considère pas cet élément comme un corps étranger. Cet échec se manifeste souvent dans les semaines ou les mois qui suivent la pose avec une mobilité ou la chute totale de l’implant. En cas de chute, conservez l’implant, faites des bains de bouche autant de fois que possible et contactez-nous immédiatement pour un rendez-vous urgent. Les causes ne sont pas toujours connues et le rejet doit être considéré comme une possibilité, tout comme une réaction allergique au titane. Après un traitement adéquat et une greffe osseuse si nécessaire, une nouvelle tentative au même endroit peut être envisagée.
L’échec de l’ostéointégration
C’est lors de cette phase de cicatrisation que les tenons de l’implant dentaire en titane vont fusionner avec l’os de la mâchoire, devenant partie intégrante de la bouche du patient. L’échec de l’ostéointégration se produit majoritairement à cause d’un manque de densité osseuse à l’endroit où l’implant a été installé. Cette complication est néanmoins extrêmement rare, car un bon chirurgien-dentiste aura pris soin au préalable de bien vérifier que la densité osseuse de la mâchoire est suffisante et de procéder à une greffe dans le cas échéant. Si malgrès toutes les précautions prises, on observe un échec de l’ostéointégration, votre praticien peut toujours régler le problème en procédant à une greffe pour apporter une densité osseuse suffisante pour supporter l’implant.
Problèmes suite à l’anesthésie
L’allergie aux anesthésiques dentaires locaux est rare et imprévisible, mais elle peut conduire à un choc anaphylactique grave. C’est une réaction qui ne doit pas être confondue avec les effets secondaires fréquents des anesthésiques locaux. Elle peut conduire à des symptômes de nature et d’intensité variables selon les personnes : picotements intenses, rougeur ou œdème, urticaire, écoulement nasal, rougeur ou démangeaisons oculaires ou encore des malaises. Ces réactions allergiques sont exceptionnelles, mais ne peuvent pas être écartées. De même que les cas où l’aiguille aurait touché un nerf entrainant une possible paresthésie. C’est une perte de sensation au niveau des lèvres, de la langue ou de la moitié inférieure du visage qui peut durer des semaines, voire des mois.
La meilleure manière d’éviter tous risques et complications est de bien choisir son chirurgien-dentiste, réaliser tous les examens préopératoires, suivre toutes les recommandations que vous donnera votre médecin le jour de la pose des implants dentaires et respecter à la lettre les consignes post-opératoires.
6. Est-ce douloureux de se faire poser un implant dentaire ?
Beaucoup de patients se demandent si la pose d’un implant dentaire fait mal et c’est tout à fait légitime. L’idée qu’un chirurgien-dentiste puisse insérer une vis en titane dans la mâchoire peut être une source d’appréhension. Pourtant, vous serez surpris d’apprendre que la pose d’implants entraîne moins de douleur et de gonflements qu’une simple extraction dentaire. Un bon praticien et une anesthésie locale précise et efficace permettent de réaliser la pose sans douleur, le patient ne ressentira que de simples vibrations au moment de l’intervention. Vous allez aussi entendre le bruit de la visseuse qui visse l’implant, ce n’est pas très agréable, on vous l’accorde, mais cela ne fait pas mal.
Avant de commencer l’intervention, vous pouvez demander à votre médecin de vous administrer un léger sédatif pour diminuer l’inquiétude et la peur qui peut vous crisper. Mais si vous faites partie des patients ayant une phobie du dentiste, une anesthésie générale peut être une option envisageable. Elle est souvent destinée aux adultes dont l’état général ou psychique empêche la réalisation des soins dans de bonnes conditions tout en permettant au dentiste de ne pas être perturbé par un patient agité ou non-coopératif. Il faut juste savoir au préalable que c’est un acte plus cher qui nécessitera l’intervention d’un médecin anesthésiste et que vous aurez plus de chance d’avoir d’effets secondaires.
Après l’intervention, il est tout à fait normal d’avoir des sensations une fois que l’anesthésiant se soit résorbé. Pour pallier à cela, il est nécessaire de prendre des antidouleurs très efficaces lors de la phase post-opératoire. Les jours qui suivent votre pose d’implants, certains symptômes devraient apparaître :
- Une enflure ou un œdème au niveau de la zone concernée ;
- Des bleus ou hématomes ;
- Des saignements ;
Ces effets secondaires sont tout à fait normaux, prévisibles et ne posent aucun souci majeur.
Certaines douleurs sont certes inévitables, mais d’autres peuvent en revanche être limitées, voire totalement éliminées. Voici quelques conseils post-opératoires et gestes de base à adopter dès votre retour chez vous :
- Eviter de fumer pendant au moins 48 h. Le tabac augmente par 3 le risque d’infection et freine considérablement la cicatrisation.
- Ne pas consommer de boissons trop chaudes ou trop froides et préférer celles à température ambiante.
- Manger des aliments mous comme les pâtes ou les purées et éviter tous ceux qui demandent un effort de mastication considérable. Idem pour la nourriture épicée ou acide.
- Ne pas pratiquer une activité sportive pendant les 2 jours qui suivent et ne reprendre une activité intensive violente que 30 jours après.
- Avoir une hygiène bucco-dentaire irréprochable en utilisant une brosse chirurgicale souple et un dentifrice doux.
Si votre chirurgien-dentiste vous recommande d’autres conseils, n’hésitez pas à les appliquer. Il ne faut pas perdre de vue qu’une fois votre soin dentaire terminé, vous êtes en grande partie responsable de la pérennité de votre sourire. La qualité et la rapidité de la cicatrisation vont dépendre du respect ou non de toutes ces précautions.
7. Le prix et le remboursement d’un implant dentaire en Belgique
Les prix pour la pose d’implants dentaires sont très variables et dépendent de plusieurs éléments. Il n’est pas possible d’indiquer un tarif précis, chaque cas est traité d’une façon unique et le prix est déterminé suivant plusieurs facteurs :
- La marque de l’implant ;
- Le matériau de fabrication choisi ;
- Les techniques opératoires utilisées ;
- L’expérience et la réputation du chirurgien-dentiste ;
- Le niveau de la prestation de la clinique dentaire ;
- La condition de santé bucco-dentaire du patient ;
Pour avoir un ordre d’idée, en Belgique, un implant et son pilier coûte en moyenne 1000 €. S’ajoute à cela, le prix de la couronne dont le prix est d’à peu près 800 € pour une couronne céramo-métallique. Le coût total moyen facturé en Belgique pour un implant dentaire complet est donc estimé à 1800 €.
Prix implant dentaire | Prix minimum (€) | Prix maximum (€) | Prix moyen (€) |
Prix implant + pilier | 700 | 1300 | 1000 |
Prix couronne céramo-métallique | 600 | 1000 | 800 |
Prix total | 1300 | 2300 | 1800 |
L’implant dentaire en Belgique revient cher, c’est vrai, c’est d’ailleurs le soin dentaire le moins bien remboursé.
Considéré comme un acte « hors nomenclature », l’implant dentaire n’est généralement pas remboursé par l’INAMI, organisation publique chargée d’organiser les indemnisations en cas d’accident et de maladie, dans le cadre du régime obligatoire, car elle considère qu’un dentier est suffisant. Le remboursement a lieu uniquement dans un seul cas bien précis qui doit impérativement rassembler les 3 conditions suivantes :
- La mise en place de 2 implants dentaires a pour objectif de soutenir une prothèse dentaire amovible. Or, pour qu’un dentier soit stable, il faut au minimum 4 implants.
- Le patient doit donner la preuve à son dentiste qu’il possède un dentier amovible depuis plus d’un an et avec lequel il souffre d’un grave dysfonctionnement.
- Le patient doit être âgé de plus de 70 ans.
Autant vous dire, qu’il y a très peu de personnes qui satisfont à ces 3 critères. Vous pouvez quand même vous faire rembourser une partie de vos soins si vous optez pour une assurance dentaire complémentaire. Mais là encore, ces assurances complémentaires proposent un barème et des conditions de remboursement bien précises. On peut citer par exemple un âge limite pour s’affilier, pas de remboursement la première année ou encore un plafond minimum d’indemnisation la 2eme année.
Ce type d’assurance peut être intéressant pour vous si vous y êtes affilié depuis plus de 2 ans, car si vous comptez y adhérer au moment de faire votre implant dentaire, il sera déjà trop tard.
N’hésitez pas à demander un devis aux chirurgiens-dentistes de la Noville Medical Clinic pour connaître les coûts engendrés par vos soins. Vous trouverez sur ce devis toutes les informations et détails concernant l’acte prothétique.